Appelée Tour blanche ou Tor Alva, cette majestueuse tour est considérée comme le plus haut bâtiment imprimé en 3D du monde. Elle est actuellement préparée pour être assemblée dans un village suisse appelé Mulegns. Conçue par des chercheurs de l’ETH Zurich, la tour sera construite à partir d’une centaine de colonnes et sera surmontée d’une impressionnante salle de spectacle. Créée en collaboration avec l’institution culturelle Nova Fundaziun Origen, la tour blanche sera imprimée en différentes sections, puis transportée sur le site et assemblée dans le village isolé des Alpes suisses.
Concepteur : ETH Zurich x Nova Fundaziun Origen
La Tour Blanche a un style intéressant inspiré du baroque et aura une hauteur de 100 mètres. Des colonnes massives imprimées en 3D soutiendront cinq étages et une façade semi-ouverte. La façade est une membrane légère amovible qui protégera l’intérieur de la tour des intempéries. Les visiteurs seront accueillis dans les étages inférieurs, qui comprendront de grandes colonnes formant des espaces plus petits et plus agréables.
La tour blanche sera dotée d’un escalier en colimaçon qui conduira les visiteurs vers les différents étages, chaque étage devenant visiblement plus aéré, plus léger et plus fluide, avant de déboucher sur un hall au dernier étage. Cette salle servira d’espace de représentation pour les concerts et le théâtre et pourra accueillir 45 visiteurs, avec des sièges et une scène. Une fois les représentations terminées, la tour sera démontée et reconstruite ailleurs.
Le processus d’impression 3D durera environ 900 heures et comprendra des imprimantes 3D robotisées qui libèreront un mélange mou semblable à du ciment à partir de leur buse, l’extrudant en couches pour former la structure de base des différents éléments de la tour, qui seront ensuite assemblés sur place, construisant ainsi la Tour blanche.
« L’ensemble de la structure de la tour est conçu à l’aide d’un logiciel personnalisé qui permet de définir précisément la géométrie et d’envoyer les données nécessaires directement aux robots d’impression », explique le département Digital Building Technologies de l’ETH Zurich. « Cette technologie permet de fabriquer efficacement des éléments non standard et sur mesure. Ces types de formes seraient pratiquement impossibles à produire à cette échelle avec des technologies conventionnelles. Dans ce nouveau processus de construction, la tour sera assemblée à partir de 102 colonnes individuelles imprimées en 3D. Les éléments ne sont remplis de béton que là où la structure l’exige, ce qui réduit considérablement l’utilisation de matériaux. Cette méthode de construction permet d’éviter les déchets car aucun coffrage n’est nécessaire pour couler le béton ».
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