De nos jours, presque tout est imprimé en 3D, alors pourquoi l’architecture ferait-elle exception ? De nombreux cabinets d’architectes ont fait de l’impression 3D leur technique de prédilection pour la construction de structures. L’architecture imprimée en 3D a véritablement gagné en popularité et en dynamisme. Elle s’est frayé un chemin dans l’architecture moderne. Il n’y a rien d’étonnant à cela : elle présente une foule d’avantages ! C’est une technique simple, efficace et innovante qui réduit les risques d’erreur et permet de gagner du temps. L’impression 3D supprime de nombreuses étapes fastidieuses du processus de construction et le simplifie. Le cimentier Progreso s’est d’ailleurs associé au COBOD pour construire le premier bâtiment imprimé en 3D du Guatemala.
Concepteur : Progreso x COBOD
Le premier bâtiment imprimé en 3D du Guatemala a été récemment achevé pour résister à l’activité sismique locale, ce qui lui permet d’être résistant aux tremblements de terre. La structure a été construite en fusionnant les techniques modernes de construction par impression 3D avec l’artisanat local traditionnel, par exemple le toit de chaume. La maison a été construite à l’aide de l’imprimante BOD2 de COBOD, qui a extrudé un mélange semblable à du ciment en plusieurs couches pour former l’enveloppe de la structure, conformément à un plan préétabli.
Il est intéressant de noter que l’ensemble du processus d’impression et de construction n’a duré qu’un peu plus de 24 heures. Les 26 heures ont été réparties sur sept jours pour la construction de la structure, qui comprenait l’achèvement de la coque en béton, puis l’ajout du câblage, de la plomberie et des fenêtres avec l’aide d’ouvriers. Le toit de la maison est le toit traditionnel que l’on trouve dans toute la région, et il est fait de chaume de palmier. Des lattes de bois ont également été ajoutées au bâtiment afin de favoriser la ventilation naturelle et de créer un environnement spacieux et aéré. Le bâtiment est conçu pour résister à un tremblement de terre violent et intense !
« Le projet a permis de valider la viabilité structurelle de l’impression 3D dans une région sujette aux tremblements de terre », indique le communiqué de presse. « Grâce à l’impression 3D, la maison présente des murs de forme très organique dont la construction avec des blocs de béton, le matériau de construction prédominant dans la région, serait extrêmement coûteuse, voire irréalisable. Les murs en béton imprimés en 3D sont complétés par un toit en feuilles de palmier de type « Rancho ». Ce type de toit est utilisé depuis des générations en Amérique latine, car il est peu coûteux, offre un confort thermique et est bien adapté aux régions sismiques en raison de la souplesse et de la légèreté du matériau ».
La structure occupe 527 pieds carrés et est une maison compacte qui peut résister à une activité sismique extrême tout en fonctionnant comme une maison entièrement fonctionnelle et équipée.
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