Cette forme unique de capture du carbone est le résultat d’une étude scientifique de 2021 sur la synthèse de l’amidon à partir du CO2. Le concept de gratte-ciel City Chloroplast met cette recherche en pratique, en faisant le travail d’une plante massive qui absorbe régulièrement le CO2 de l’air de la ville.
Participant au concours eVolo Skyscraper de cette année, le City Chloroplast est un dispositif massif de capture du carbone directement inspiré de la nature. Conformément à la politique proposée par le gouvernement chinois, qui prévoit un « pic de carbone » en 2030 et une « neutralité carbone » dès 2050, le City Chloroplast fonctionne en éliminant le CO2 de l’air. Le CO2 est réduit en méthanol par un catalyseur, puis converti par des enzymes en unités de sucre de carbone, puis en amidon. « Dans notre conception du gratte-ciel, nous avons conçu différentes parties du gratte-ciel, combinant les étapes et les processus de collecte et de capture du dioxyde de carbone, de transport, de stockage, et finalement de production d’amidon », expliquent les concepteurs à l’origine du concept. La structure primaire du gratte-ciel est équipée de membranes qui collectent et divisent le CO₂, qui sera ensuite dirigé par un énorme pipeline transversal vers une vaste chambre circulaire pour le stockage. Une série de dispositifs pour la synthèse de l’amidon à partir du dioxyde de carbone (CO₂) et de l’hydrogène sont répartis dans le grand espace annulaire de la tour, tandis que les panneaux solaires situés au sommet de la tour contribuent à fournir l’énergie propre nécessaire pour alimenter la technologie sous-jacente du City Chloroplast.
Concepteurs : Kaiyu Chen, Yong Lin, Ziyi Li, Zhipeng Tao.
En septembre 2021, l’équipe de recherche scientifique chinoise a présenté une voie hybride chimico-biochimique pour la synthèse d’amidon à partir de dioxyde de carbone (CO₂) et d’hydrogène dans un système sans cellule. La voie anabolique artificielle de l’amidon (ASAP), composée de 11 réactions principales, a été ébauchée par la conception computationnelle de la voie, établie par assemblage et substitution modulaire, et optimisée par l’ingénierie protéique de trois enzymes associées au goulot d’étranglement. Bien que la méthode de laboratoire soit loin d’être durable, économe en énergie, économiquement viable ou de pouvoir remplacer l’agriculture traditionnelle, elle constitue une percée dans la synthèse artificielle de l’amidon à partir du CO2, ce qui est une première mondiale.
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